Cet acte chirurgical parfois nécessaire, n’est pas sans conséquence. Les chercheurs suédois de l’hôpital de Halland, à Halmstad ont publié une étude dans la revue BMC Pregnancy and Childbirth qui explique les conséquences de la césarienne.

Le nombre annuel de césariennes dans le monde a quasiment doublé en quinze ans il est passé de 16 millions en 2000 à 29.7 millions en 2015. En France, un enfant sur cinq naît par césarienne (20,8 %).
Selon l’étude portant sur 418 enfants dont 66 nés par césarienne, ces derniers ont de moins bonnes performances surtout sur la motricité fine. Le décalage porte aussi sur le poids, la taille, la communication… Entre 4 et 12 mois de vie, le bébé verrait son développement freiné.
- Origine du surpoids, de maladies comme des allergies respiratoires ou des maladies inflammatoires du système digestif.
Les chercheurs ont trouvé l’origine de ce phénomène dans le microbiote intestinal et ses bactéries. En effet, lors de l’accouchement par voie basse, le bébé absorbe les bactéries présentent dans le vagin de la mère, ce qui enrichit son système immunitaire. Alors que lors de l’accouchement par césarienne le microbiote de l’enfant est contaminé par des bactéries d’origine cutanée et celles-ci ne sont pas adaptées au tube digestif.
- Origine du retard de motricité fine.
L’hypothèse de ces chercheurs repose sur un effet physiologique de l’accouchement. Le bébé ressent un stress au moment de l’effort qu’il fournit pour sortir du ventre de sa mère, ainsi sa circulation sanguine et sa respiration s’adaptent pour vivre dans le monde extérieur. La césarienne vient perturber ce mécanisme adaptatif de renforcement.
- Les bienfaits de la neuropédagogie visuelle.
Lors du bilan nerveux j’ai souvent des personnes nées par césarienne qui présentent des dérèglements fonctionnels du système nerveux. Il y a souvent une insuffisance de réactivité nerveuse adéquate, une fragilité adaptative.
Les séances de rééducation sont utiles pour aider l’enfant à développer son habileté.
La rééducation, apporte alors une restauration de l’équilibre indispensable au bon développement du potentiel de l’enfant ou de l’adulte.